mercredi 26 mai 2010

mardi 25 mai 2010

l'anniversaire





des petits doigts qui créent ça procure bien plus de plaisir, alors ils y ont mis beaucoup de coeur et ont réalisé leurs cadeaux.
Ma mère était forcément heureuse en découvrant leurs paquets que voici:



Nous avons passé une très jolie journée dans la maison de campagne de mes parents, le terrain arboré y est propice et pour moi c'est toujours le même émerveillement de voir ces chênes déjà si forts alors que je les ai vu sortir de terre, ça vous remet les pieds sur terre, vous rappelle la force de la nature... J'aime cette maisonnette, ces champs, le temps qu'y ont passé mes parents à désherber, planter, protéger, le temps que j'y ai passé à jouer puis à regarder jouer mes neveux, mes enfants..
Au goûter une jolie surprise nous a tiré d'une partie de batawaf interminable, mes tantes ont apporté le gâteau d'anniversaire, c'était très agréable suffisamment pour s'apercevoir bien tard qu'il était l'heure du retour.

lundi 24 mai 2010

doudou

doudou.. j'avais un oreiller qui dort encore dans un grenier, un truc devenu jaunâtre dans lequel je faisais des petites boules avec sa garniture, un truc qui a été mâchouillé, qui a accompagné mes nuits petites.
David ne se souvient pas.
Anna n'en a pas choisi, elle est l'aînée, celle qui n'attendait pas, on répondait immédiatement aux pleurs, gazouillis et sourires... Elle a beaucoup joué à saisir ses jouets mais leur a préféré le vivant, d'abord mezzo qui dormait dans son berceau puis sa petite minette. Elles ne sont plus là et ce n'est pas par hasard qu'Anna réclame un nouveau chaton.
Ange n'en avait pas, enfin Ange passait beaucoup, beaucoup de temps à téter, puis après le temps du lait, il se nichait contre moi, comme un nourrisson. A l'entrée de la petite section, ses lapins rouges, son éléphanteau rouge, son zèbre rouge l'ont suivi pour la sieste chacun leur tour et seulement eux. Puis, Ange a fait des journées complètes à la rentrée de janvier, le doudou c'est la peluche qui se trouve à proximité lorsque l'on quitte l'appart.
Mais notre toute douce s'endort plus vite le soir si entre ses bras se trouve Mauricette la souricette, elle se calme si on la lui tend durant la journée, alors peut-être qu'elle aussi un jour traîtera son objet fétiche de truc informe et grisâtre, mais ne se résoudra pas à le faire quitter définitivement sa boîte du grenier de la maison familiale ;)




miss zebull'



photos du 16 mai
elle y passe le temps des repas de plus en plus souvent, vu qu'il devient acrobatique de manger avec une petite avide de téter, d'attraper ma main. Une petite qui bouge bien trop pour que je puisse encore juste la poser sur mes cuisses.

elle y bulle en position berceau, elle y gazouille quand on l'y met plus inclinée.


mardi 18 mai 2010

émotimagier




besoin de l'héberger ici le temps de le montrer!

mercredi 12 mai 2010

pourquoi?

alors que je n'ai pas envie de la bloquer, de la pousser, de la faire aller trop vite.
alors que j'ai envie de lui dire qu'elle a le temps, qu'elle saura bientôt.
pourquoi est ce que ça m'énerve qu'elle n'énumère pas correctement?
pourquoi suis je incapable d'être à son écoute dans les apprentissages?
douloureux constat du jour.

dans le dos


je souhaitais absolument personnaliser le tablier d'Ange avant la sortie des classes, Perrine voulait siester et elle ne le fait que dans mes bras alors... alors je me suis lancée, elle dort profondément contre mon dos.

mardi 11 mai 2010

un tablier pour enfant


Défi du lundi repoussé à mardi, inachevé dans les temps, mais enfin fini ce matin, 2 petits tabliers pour mes commis de cuisine.
Dur dur de faire des coutures jolies jolies tout du long, j'ai donc doublé le second pour résoudre ce problème!
et hop celui d'Anna, pour les étrenner ce soir mousse au chocolat et à la banane.


de son côté, Perrine est de plus en plus communicative. Elle gazouille, elle a ses petits rires grelots qui me font fondre, elle tétouille tout bout de tissu qu'elle peut attraper et porter à sa bouche. Elle mord son poing. Elle sourit. Elle regarde loin. Elle songe. Elle mémorise. Elle change. Elle grandit.
Elle et eux, c'est comme si ça durait depuis toujours.
Elle et nous, c'est déjà une si longue histoire d'amour.

du temps pour elle

une petite phase où ma petite grande à besoin de moi, de nous très certainement mais aussi de moi plus particulièrement.
Anna a été prise dans ses premières histoires de copines, pas évident de faire confiance quand on lui assure que ça passe, qu'Anaëlle reviendra, quel sourire hier sur son visage, assise près de son amie, elles étaient en train de jouer ensemble discrètement pendant l'appel... Ouf, j'avoue avoir eu peur, peur de lui mentir en lui assurant le retour de l'amitié. Peur que ce ne soit pas simple d'attendre. Peur qu'elle se sente exclue, seule. Peur qu'elle ne sache pas dire ce qu'elle veut, ce qu'elle pense, qu'elle se laisse faire pour plaire. Peur qu'elle pense que les choses doivent impérativement finir trop vite.
Anna a besoin d'aide aussi à dire ses colères, ses sentiments sur le moment, elle garde tout pour elle, puis explose avec la même force qu'une cocotte minute mais sans savoir mettre de mots. L'explosion ce sont des jours d'une violence incroyable dans ses mots, d'une agressivité qu'elle ne sait canaliser, d'angoisses qu'elle ne maitrise pas, de renoncement, de frustrations, de soupirs. Puis il y a ce moment qui survient enfin où elle donne une piste, aussi petite soit-elle, il nous faut la saisir pour commencer à dérouler le fil avec elle.
Anna se retient parfois longtemps, repense à des choses qui datent de bien plus longtemps, reparle de ce que je pensais oublié de sa mémoire. Je pense que cette petite fille a déjà eu 2 petites vies très différentes l'une de l'autre, un très gros virage a été pris, une autre voie et mine de rien si pour nous ça a été un gros chamboulement pour elle ça a du être un vrai tremblement de terre dans ses repères, elle n'avait pas les mots, elle aussi à quitter du jour au lendemain les visages familiers, ses murs, pour ne plus les revoir. Jamais. Aujourd'hui elle nous parle de certaines personnes, me surprend avec des souvenirs plus précis que moi de celui qui lui donnait à manger à la naissance d'Ange, de celle-ci qui la faisait rire et accompagnait ses premiers pas, de cet autre qu'elle charmait, de tables, de chaises qu'elle poussait pour réinvestir l'espace, d'un bar où elle jouait avec les bouteilles vides.
Nous ignorions ses souvenirs, nous ignorons aujourd'hui ce qu'elle sait de la peur du changement qui nous a traversé, de l'affrontement qu'on a eu avec sa grand-mère, avec son parrain, des doutes qui nous ont habité longuement, de cette incapacité à retourner sur ces routes là-bas pendant de très longs mois. Nous n'en savons rien, mais nous lui avons dit à quel point ça avait été un choix dur mais raisonnable, à quel point ça nous manque même si ça nous a rongé, à quel point c'était beau de construire pour elle, de partir pour eux après la naissance d'Ange, à quel point nous nous sommes donné pour vivre heureux et combien sa seule voix, son regard nous a permis de repartir ailleurs sans regret.
Aujourd'hui nous allons sur les plages de sa petite petite enfance, nous nous promenons dans les mêmes parcs, le long de mêmes rivières, nous traversons son premier village, avec le coeur léger, la nostalgie de ses premières fois. Nous pouvons parler de tout ça sans craindre d'en souffrir encore. Aujourd'hui, nous attendons, mais nous pensons vraiment revivre un jour cette vie aux mille visages qui passent, cette vie qui participent aux petits et grands événements des autres familles, Anna est née le jour où le restaurant accueillait ceux qui quittaient pour toujours une des leurs, Ange est né alors qu'un mariage se préparait dans ces murs là... C'était la routine d'Anna, s'inscrire dans l'intimité des uns et des autres, partager sa table, s'ouvrir à ceux qui dormaient là pendant des semaines, des mois... De là, je pense vient son côté "je me mets en scène", sa joie de vivre, sa fraîcheur... de là aussi vient un autre côté où elle se cache parfois. Nous avons essayé de le mettre en lumière avec elle, d'en ressortir tout ce qui fait que ça en valait la peine, espérons que nous ne la perdrons plus, espérons que dire ses souvenirs ne sera plus une crainte de blesser. Espérons qu'un jour, elle soit sûre que nous sommes en paix avec cette page là.

lundi 10 mai 2010

mercredi 5 mai 2010

mots d'ange

-Et le plus grand dinosaure, c'est le ?
- bratélescopique....

mardi 4 mai 2010

mardi, une elsie

L'an dernier, Anna a reçu un cadeau qui m'a toujours été cher, il l'est encore plus maintenant que je m'y suis essayé ;) Avouons le mieux vaut avoir un patron à la bonne taille, plutôt que de penser aisé de réduire un modèle 4/5ans! C'est à la fois trop grand et presque trop court, mais je ne suis pas conformiste, ni soucieuse du détail alors Perrine le gardera sur elle pour mon seul plaisir jusqu'à la fin de la journée.
En plus, la demoiselle très heureuse que je la lui passe vous offre un beau sourire pendant la séance photo, oh ma douce...

lundi 3 mai 2010

le lundi

c'est couture. eh oui, pour ne pas me laisser décourager par cette machine que j'ai bien du mal à apprivoiser, un petit défi pour le début de la semaine. Pourvu que ça devienne un petit rituel du lundi matin, c'est agréable de coudre sous la fenêtre pour clore le week-end, commencer la semaine, s'imprégner du silence, écouter les gazouillis de la demoiselle.
Les coutures sont digne de mes rapports avec la machine à coudre, vraiment bof, la taille un peu basse, mais j'ai tout cousu, décousu (ben oui j'en ai monté une partie à l'envers!) et recousu, j'ai bataillé contre l'élastique et Perrine a été habillé vers 15h après un déjeuner bien mérité à 14h!
Bon la prochaine fois, je tâcherai de faire plus vite!





l'idée trouvée chez la fabrique de crevette permet de recycler une chemise que ma maman allait jeter!