samedi 26 septembre 2009

Des nuits fiévreuses

Deux nuits entrecoupées de cauchemars, de délires d'Anna, de ses peurs, de ses tremblements... Hier matin, très fatiguée, elle a passé une très bonne après midi avant de replonger dans la fièvre.
Curieux cette façon dont elle m'échappe totalement alors, impossible de la raisonner, elle me devient étrangère dans ses mots, ses mouvements.
Ce matin, levée à 6h, parce qu'on ne souhaite pas prendre le risque de lever trop tôt son petit frère, Anna ne supporte pas l'idée de l'absence de David, a peur pour lui, veut vérifier sa présence au travail, a besoin d'étreintes, d'un nid où elle cherche enfin le repos. Elle lutte contre la fatigue et la douleur dont elle se plaint, pleure...J'ai de la peine pour elle qui gémit sur mes genoux, au milieu d'une montagne de coussins.
Pourvu que le jour qui se lève tout juste, ramène un peu de paix sur cette petite fille agitée.

mercredi 23 septembre 2009

L'été suite et fin

J'ai enfin pris le temps de vider l'appareil, d'archiver, classer et bientôt je transfèrerai... Ici il n'y a plus assez de mémoire disponible.
J'ai passé 2 semaines au moins à regarder les photos dans le désordre souvent, c'est agréable de retrouver des mimiques d'Ange sur son visage à 6mois, de se rappeler les fantaisies d'Anna et toute l'énergie qu'elle mettait à être vue à 12 mois sur le bar de son papa. Regarder mes profils changeants au fur et à mesure des grossesses, allaitement... Regarder David prendre pied, voir son visage plus tranquille au fil des ans. Regarder ce qui est notre cellule. Se rendre à l'évidence, nous avons bel et bien fait notre nid.

Mais ce n'est pas le propos, je partage avec vous les clichés d'été. Rarement en ballade avec nous, l'appareil a quand même immortalisé quelques moments forts. Quelques découvertes de lieux que l'on a fait nôtre.

La plage, le camping, les pique-nique, le vent et le soleil, jeux d'eau ou de vase...
Les siestes pendant que David et les enfants cherchent les coques. Les livres lus qui s'amassent pendant que les enfants explorent les rochers et leurs histoires de piraterie, de trésors et de princesse.
Le silence, le rythme qui devient enfin plus lent, plus facile...




Une plage morbihannaise, peu abritée du vent, elle est davantage peuplée de promeneurs que de seaux, pelles et rateau, un plaisir pour les matinées où nous recherchions la tranquilité avant de retrouver le bruit, les autres...








L'été en vrac













Des sorties, des animaux, la maison de famille, les cousins, les cousines... et évidemment le bébé qui petit à petit commençait à prendre bel et bien place.

Un étang, une forêt, un sentier, une légende



Et vous obtenez, un lieu où nous avons pris le plaisir des journées sans David alors qu'autour de nous tous étaient en famille, loin des impératifs du travail.

A la fois proche de la maison et si loin de notre quotidien. Nous y avons fait des rencontres, vus et revus les mêmes visages, pris nos marques, eus confiance les uns ou les autres et si cet été vous avez croisé des enfants bien loin devant leur mère du côté de la fontaine de Jouvence, c'était nous!



lundi 21 septembre 2009

Plaisirs de livres: Ange

Quelques titres arrivés ces dernières semaines qui font le bonheur de notre mini lecteur.
Il n'a pas adopté la même attitude qu'Anna face aux livres depuis tout petit, il les observe attentivement, se nourrit de l'image avant de nous demander d'en déchiffrer le texte. Il prend les livres un à un, accroupi au dessus, il tourne les pages l'une après l'autre, avec cette lenteur si élégante, avec cette concentration qui vous fait vite refermer la porte pour ne pas rompre le charme.
Un livre très tendre illustré par Lee Young-kyung, le plaisir de ce poème coréen, en tout premier car nous le partageons depuis un moment, mais j'avais envie de le mettre quand même parmi les nouveautés, parce que c'est vraiment un livre à découvrir, un livre qui répond au plaisir des images pour Ange car pour la fin du poème point besoin des mots l'illustration se suffit. Ah cette petite bonne femme aux joues roses, je vous la recommande!
Ou un jeu de symétrie un peu effrayant entre un petit garçon et un ours énooooorme!

Nous étions sous le charme du cauchemar de poche et du petit crocodile, celui ci ne nous déçoit pas trop, le petit grand n'avait plus besoin de son ourson, jusqu'au jour où il s'aperçoit qu'il n'est plus là... Au passage, j'ai découvert le blog de JL Englebert quelque part par ici.
Laissée seule à la maison, on tourne vite en rond, personne pour nous câliner :( sauf si l'on a des idées à la pelle et que l'on crée une île aux câlins! Parfait pour mes loulous qui sont en plein dans les cabanes douillettes qui réunissent toutes les couettes, couvertures et autres nids douillets de la maison pour s'abriter. On redécouvre Norac avec lequel nous n'avions pas accroché sur les petits formats cartonnés. D'ailleurs Tu m'aimes ou tu ne m'aimes pas a aussi rejoint le coin bibliothèque d'Ange.

De l'humour, un texte qui le fait rire, qu'on lit et relit le soir avant le couher. Anna l'avait emprunté et réemprunté à la BM, on ne pouvait pas laisser quelqu'un d'autre que nous l'acheter à la braderie de La Touche.

Sans parole ou presque. Très coloré. De l'humour. Vraiment sympa pour ceux qui aiment refermer le livre en disant "tu vois ils dorment aussi".
Parce que c'est un peu dans l'air du temps, les enfants sont friands d'histoire de bébé à naître, que ce soit la Petite Princesse qui ne veut pas de petit frère, Babette Cole qui leur dit tout oui vraiment tout sur les bébés, ou celui plus doux (un peu guimauve c'est vrai) ils ont tous un franc succès, ici ours brun et ours blanche attendent leur premier enfant, déniché hier, les enfants qui connaissaient la suite, Balibar et les oursonnes, ont été presque stupéfait d'avoir pour preuve que les enfants font bel et bien leur place à la suite les uns des autres dans le ventre de maman. Et au passage si les jumelles naissent à la maternité, Balibar lui est né à la maison.
J'aime beaucoup Ponti, mes enfants non, sauf Tromboline et Foulbazar! Et l'histoire gourmande qui se crée autour de ce bébé bonbon est vraiment délicieuse. Mon petit plaisir...

mercredi 9 septembre 2009

L'année en bref : L'été

J'ai eu envie de classer les innombrables photos, le désencombrement devrait passer par là vu que la mémoire de l'ordi est pleine...
Mais comment fait-on?? On les imprime et on les place dans une boîte, un album, on les laisse disparaître sans pincement au coeur, on sélectionne? Plein de moments des plus merveilleux n'o pas été immortalisé sur carte mémoire, parce que l'on ne souhaite pas rompre la magie avec un peu de technique, parce que l'appareil n'est pas là, pas chargé, parce que le moment n'appelle rien d'autre que de le vivre pleinement, parce que la capture est en nous. D'autres sont là regardable à volonté, rappelant une saveur, une odeur particulière, permettant le deuil, capturant à jamais ce qui a disparu, rappelant le rire si fort, aux éclats, l'émerveillement, le son cristallin du tout petit...
Cela ne m'aide pas à faire on choix, en attendant je fouille!
Pour les premières semaines d'été, quelques uns de nos temps forts.





Le jardin et ses promesses, son observation lente mais si productive, ses cachettes, ses cabanes et tipis, ses jeux, son ambiance toujours un peu chaotique, rarement rangé, une invitation à le laisser ainsi domaine réservé des enfants et des rêveurs.
Un cliché anodin, mais c'est le dernier où notre chatte veille d'un oeil lointain sur nos vies animées.


4 ans, une rencontre, une amitié, la force d'une relation sans nom avec un ami toujours présent, de ceux qui restent malgré les tempêtes, qui font leur chemin en parallèle du nôtre et dont les moments ensemble sont toujours simples et qui offrent cette énergie bienfaisante pour les jours à venir.


Une fête d'école où nous faisons la connaissance d'Anna élève, pas le même visage, des gestes qu'on réflchit... Bon en même temps elle était en représentation!


Et le séjour du petit Collin en Bretagne, son baptême, ses yeux qui dévorent, ses mains qui avalent le monde avec une telle ferveur. Tout l'amour qu'on lui porte.